Enfin, après avoir longtemps joué à cache-cache, il réapparut.

Majestueusement, le Canigou trônait devant moi, dans un tas de caillasse et de roches toujours plus austères.

Entre-temps, j'avais rejoint le sentier de grande randonnée, celui qui monte du refuge des Cortalets, et que de nombreux marcheurs armés de cannes et de gros sacs à dos, vêtus de couleurs vives et recouverts de crème solaire, suivaient religieusement, en une procession bariolée.

A chaque ascension, mon erreur est de croire que le sommet n'est plus qu'à une encablure, alors qu'il ne sera pas conquis avant une bonne heure de marche encore.