Interlude
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Certains dimanche matin, pour m'aérer et récupérer de la soirée avinée de la veille, je prends la voiture, et je vais déambuler sur les hauteurs de Rouen.
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Il y a des mélodies d'Erik Satie, de Keith Jarret ou de Philip Glass dans ma tête.
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Mes contiuelles interrogations sur la vie, sur mon destin, sur ce besoin que j'ai de me réaliser ne s'estompent que devant ces paisibles paysages dominicaux, où je m'oublie dans leur lumière.
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Car dans ce brouillard de questions sans réponse, je n'y vois pas plus clair avec mes lunettes...
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...que sans.
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Les mathématiques me rassurent un peu : au moins ça semble logique et cohérent.
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Quant à mes sentiments magnifiques et fiévreux pour tel ou tel inconnu aperçu dans un couloir de la fac, ils me donnent espoir, me font penser qu'un jour, ces sentiments seront partagés.
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Mouais, mouais...