Rue du Temple
C'était un dépôt hétéroclite, un peu sombre, où s'accumulaient poussière, prospectus, plantes vertes,
vaisselle fêlée, cadavres de bouteille et partitions jaunies.
On y entendait des musiques éléctro sentimentales, et on pouvait y respirer un mélange de vieille lessive,
de parfum d'intérieur bon marché, et de cette odeur si particulière propre aux chambres de garçons.
J'y ai eu le cafard, mais jamais de cafards.