Rentrée 2010

Les mois passent.

Nous descendons lentement.

Tout le monde descend.

Ceux qui arrivent à s'élever, aujourd'hui, le paieront cher.

Un jour.

Ils le paieront cher, un jour.

Ils mordront l'écume des jours.

Voyez comme ils continuent à se foutre de nous !

Z'en boufferez, un jour, du fruit rouge !

Liberté chérie.

T'espères aller où comme ça, chérie ?

Révolutionnaire de pacotille, va.

Je sais, il faut toujours que je fasse la grimace.

En surface.

Aux hommes, le sent-bon, aux femmes, le jambon.

Une vulgarité de plus dans cette rentrée agitée...

Unrest, unrest !

avant le grand saut dans le vide...

et/ou dans l'inconnu.