Les ombres, ce sont avant tout mes propres pensées, bien sûr.
Pensées mortifères, pensées égoïstes, pensées angoissées. La litanie habituelle.
Alors je me raccroche à mes livres. Je me raccroche à mes petits fantasmes.
Les premiers ouvrent sur la vie. Les seconds
défont l'angoisse.
Expédients ? Punition inconsciente ? Dans l'attente du jour où tout s'illuminera d'un coup, où toute ma conduite me sera
révélée, claire et cohérente, mais où il sera trop tard ?
Il faudrait surtout arriver à sortir de moi. Facile à dire.